SAMUEL FAVARICA

Portrait d'une femme et d'Elephant-Man dans un style noir et blanc en 3D grâce à l'utilisation d'anaglyphe

Samuel Favarica Elephant-Man (2022)
Encre de Chine sur papier marouflé sur toile
100 x 120 cm

Artiste peintre français né en 1971.

D’origine portugaise, Samuel Carujo Fava Rica dit Favarica est né à Rouen en 1971.

Dessinant depuis toujours, il étudie en 1989 à l’École Nationale Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d’Art, l’ENSAAMA située rue Olivier de Serre à Paris, mais décide de quitter ce cursus pour se consacrer à une activité exclusive : la décoration de l’ensemble de son appartement, dont il se met à peindre mobiliers, murs et plafonds. Il entreprend alors la création de totems et bas‑reliefs à partir d’objets de récupération et recouvre de ses peintures façades et automobiles dans un embrasement de couleurs vives.

Favarica commence les expositions dès 1990, participant à diverses manifestations et expositions collectives et rejoint le circuit des créateurs singuliers. Caroline Bourbonnais l’invite en 1990 à montrer ses premières réalisations au Musée de la Fabuloserie à Dicy dans l’Yonne. En 1993, il est exposé au sein de la Collection Cérès Franco à Lagrasse puis à Montolieu dans la Coopérative‑Musée Cérès Franco, groupement d’intérêt public (GIP), et rejoint en 1994 le Musée de la Création Franche de Bègles. Laurent Danchin, critique d’art (notamment pour les magazines d’art Raw Vision ou Artension) et essayiste spécialiste de l’Art Brut, Art Outsider et Art Singulier, présente son travail lors de l’exposition collective Art Brut et compagnie : La face cachée de l’art contemporain qui a lieu à Paris en 1995 au Musée de la Halle Saint‑Pierre.

S’il inscrit ensuite une distance avec la mouvance hors‑les‑normes, la critique d’art Jeanine Rivais spécialiste des artistes marginaux, révèle cette connivence toujours présente dans ses réalisations : « (…) à mille lieues de tout académisme, de tout intellectualisme, la spontanéité de ses œuvres crée chaque fois la surprise, génère des émotions face à la psychologie qu’elles revendiquent, et aux forces pulsionnelles qui témoignent de sa grande créativité. »

Samuel Favarica travaille aujourd’hui essentiellement à l’encre sur du papier coton à fort grammage, allant du grain fin au grain torchon. Ses techniques vont du dessin au feutre, au pinceau pour l’aquarelle, et différents types d’encres, encre de Chine et encre à l’alcool, choisie pour la qualité et la luminosité de ses pigments ainsi que pour la fluidité de sa répartition sur le support.

Sont également présentes dans sa production, essentiellement depuis 2015, des œuvres numériques où s’entremêlent dessins numérisés ou exécutés à main levée sur tablette graphique, assemblages, montages et dessins vectoriels. De grandes imprimantes UV à plat, dont les encres sont fixées par rayonnement ultraviolet et qui permettent l’impression sur des supports rigides comme des plaques métallisées en aluminium Dibond (matériau composite fabriqué à partir d’une plaque de polyéthylène thermoliée à deux plaques d’aluminium brossé) sont utilisées. Les tirages sont signés et numérotés par l’artiste allant jusqu’à huit exemplaires (œuvres originales numérotées de 1 à 8/8), et quatre épreuves d’artistes au maximum (ou « EA » numérotées de I à IV/IV), avec ajout de motifs et d’éléments peints avant la pose en étuve d’un vernis de finition en polyuréthane, durable et homogène, à l’aspect lisse et brillant. Samuel Favarica utilise parfois ce procédé pour la création d’œuvres uniques par la réalisation spécifique d’un seul exemplaire. Un châssis de fixation rentrant en aluminium est ensuite posé.

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LES ŒUVRES DE SAMUEL FAVARICA