JM Robert, de son vrai nom Jean-Maxime, commence la peinture très jeune. Il reproduit les effets de patines, de salissures et de dégradation qu’il observe sur les façades d’immeubles. En parallèle de ses études dans les Métiers d’Arts en graphisme et décor, il perfectionne sa technique en s’inspirant de l’art urbain et des peintres de la fin du 20ème siècle.
Peu à peu, JM Robert trouve son propre style. Dans un graphisme incisif et percutant, il dessine façon pochoir des visages sur des fonds abstraits qui reprennent les effets dégradé et détériorés des supports urbains. Mais si les ruines sont en général riches d’émotions contradictoires, complexes, JM Robert veut que sa peinture parle un langage pictural contemporain tel qu’il s’exprime sur les murs de nos villes. Il était alors inévitable qu’il s’intéresse aux créations des gaffeurs dont le langage est fort et direct.
Dans leur création, l’objectif est de laisser une marque qui en un instant, doit attraper le regard des passants. Et par sa peinture, JM Robert capte immédiatement notre regard et nous invite à saisir cette présence, forte et brève, percutante d’un regard, d’un visage anonyme. Le noir du graphisme par lequel il saisit au vol cette expression contraste avec la palette de couleurs très flashy qui est la sienne.