Chloé Kelly Miller

Née en 1995, Chloé Kelly Miller vit et travaille à Paris.

 

Diplômée de psychologie clinique en 2019 elle développe en autodidacte, et en parallèle de ses études, sa recherche plastique. Un langage se construit au fil des supports et des outils. De la photographie à la peinture en passant par le dessin et plus récemment la sculpture, d’années en années, se forge une œuvre riche en histoire, en forme et en réflexion. Orientée vers le monumental et les œuvres interactives dans le cadre d’exposition en France et à l’international, l’artiste invite quiconque à intégrer un univers subjectif. Son travail nourri depuis l’enfance interroge, grâce à la figuration, le visible et l’invisible, entre psyché et corps, entre langage et acte, tissant ainsi une écriture et un dialogue, deux dimensions fondamentales dans son processus créatif.

 

Entre Paris, Bangkok, l’Espagne et la Corse ainsi que dans les plus grandes villes françaises (Rouen notamment), l’artiste expose ses œuvres au côtés de maîtres et d’artistes émergents. Elle signe régulièrement des collaborations comme avec des restaurants à Paris et Bangkok, avec des marques textiles en France ainsi que Peugeot et différents concessionnaires motos pour des œuvres uniques.

 

Psychologie et recherche artistique : ses deux mondes se rencontrent, se mêlent, et finalement s’embrassent : la production plastique de Chloé est marqué par une technique libératoire, quasi pulsionnelle ; elle cherche à atteindre son inconscient par sa spontanéité.

Son œuvre, déjà foisonnante, impressionne par sa maturité et sa complexité. Elle questionne, dérange, interpelle ; des récits personnels aux questions d’identités, Chloé Kelly Miller s’interroge et interroge le monde qui l’entoure. Portraits croisés, natures pas si mortes et symbolisation sont l’essence même du travail de l’artiste. Le choix de ses mediums répond à l’urgence de sa créativité, à la nécessité de ne pas laisser indifférent. Sa production tourne ainsi autour de la peinture, encre, bombe aérosol, pastel, posca ou photographie, sur de la toile, du papier, ou encore des fresques murales.

 

Son univers se dessine et se trace à travers les influences des artistes comme Dali, Basquiat, Keith Haring, Patti Smith ou encore Mapplethorpe. Chloé Kelly Miller fait tomber les barrières des courants artistiques, bouscule les codes établis. Elle se nourrit de ses contradictions, s’explore et, au final, délivre des tableaux bruts, délicats, immensément introspectifs.